Contexte de la situation
La ville de Concarneau, située dans le département du Finistère, fait face à une situation préoccupante concernant l’avenir de l‘école primaire de Kerandon. Le mercredi 6 août 2025, une mobilisation impressionnante s’est tenue sur la place de l’hôtel de ville. Les parents d’élèves, soutenus par des anciens élèves ainsi que des habitants du quartier, ont exprimé leur désarroi et leur colère vis-à-vis de la décision prise par la mairie de fermer cet établissement. Prévue pour la rentrée 2026, cette fermeture est perçue comme une perte inacceptable pour la communauté locale.
Une mobilisation citoyenne
La journée de protestation a débuté dès 9 h 30 et s’est prolongée jusqu’à 18 h. Entre 20 et 30 personnes ont participé activement, prenant le relais tout au long de la journée. Leur objectif était de faire entendre leur voix et de défendre l‘école comme un pilier essentiel de la vie du quartier.
Parmi les nombreuses actions, la chanson « Les oubliés« de Gauvain Sers a été choisie comme hymne de la manifestation. Ses paroles résonnaient sur la place, illustrant le sentiment d’abandon ressenti par les habitants face à une décision qui les affecte tous. La mobilisation témoigne de l’attachement très fort des parents et de la communauté à cette école, qui représente bien plus qu’un simple bâtiment éducatif.
Les raisons de la colère
Plusieurs raisons expliquent la colère des parents et des habitants :
Ces préoccupations sont au cœur des revendications portées par les manifestants devant la mairie, qui souhaitent avant tout qu’une alternative à la fermeture soit envisagée.
La décision de la mairie et ses conséquences
Le 8 juillet 2025, la mairie de Concarneau a officialisé la fermeture de l’école primaire de Kerandon. Cette décision, qui s’accompagne de la destruction de l’établissement, soulève de nombreuses interrogations. Quelles sont les motivations derrière une telle décision ? Est-ce uniquement une question de budget ou de réorganisation scolaire ? Les parents craignent que ce choix mène à la centralisation des établissements scolaires, au détriment des écoles de quartier.
De plus, cela pourrait signifier pour les enfants un parcours scolaire plus long et plus difficile, sans compter l’impact sur leur bien-être.
Les espoirs d’une issue favorable
Malgré la situation difficile, les parents et les habitants restent déterminés à faire entendre leur voix. Au-delà de la colère, ils alimentent un espoir de changement. Plusieurs actions sont envisagées pour continuer la lutte :
Ces actions visent à créer une dynamique de groupe et à renforcer l’idée que la voix du peuple est essentielle dans les décisions qui les concernent.
L’importance de l’école dans la vie du quartier
L’école primaire de Kerandon ne représente pas qu’un simple lieu d’apprentissage. Elle est au cœur de la vie du quartier et joue un rôle fondamental dans la socialisation des enfants. Voici quelques points qui soulignent son importance :
Ces éléments sont cruciaux pour comprendre pourquoi la communauté mobilisée joue une bataille si ardue pour préserver leur école.
Une leçon pour l’avenir
La lutte pour l’école primaire de Kerandon à Concarneau va au-delà de la simple défense d’un bâtiment. Elle illustre l’importance de l’engagement citoyen face aux décisions politiques. Les parents et les habitants montrent qu’ils ne sont pas prêts à laisser leur quartier se défaire de ses fondations essentielles. Ce combat est un appel à la responsabilité collective pour sauvegarder les services publics et les infrastructures qui participent au bien-être des habitants.
Le chemin sera sans doute difficile, mais la mobilisation du mercredi 6 août 2025 rappelle que les voix des citoyens doivent être entendues et que l’avenir des écoles, comme de nombreuses autres institutions, dépend de notre capacité à défendre ce qui est juste.
En conclusion, l’avenir de l’école primaire de Kerandon reste incertain, mais les habitants de Concarneau montrent qu’ils ne resteront pas absents. Leur détermination constitue un puissant message sur l’importance de l’école dans la vie communautaire et le rôle indispensable que chacun peut jouer dans la lutte pour la préservation de leur patrimoine éducatif.