Education Actu

Les dernières news en matière d'éducation ?

Accueil » Actualités » L’école primaire Saint-Benoît à Habay adresse une lettre ouverte à Valérie Glatigny : « Madame la ministre, ne laissez pas mourir notre école »

L’école primaire Saint-Benoît à Habay adresse une lettre ouverte à Valérie Glatigny : « Madame la ministre, ne laissez pas mourir notre école »

Une école en danger

En plein cœur de l’été, lorsque le rythme des cours s’estompe, Murielle GratiaMurielle Gratia, directrice de l’école primaire Saint-Benoît située à Habay, reste mobilisée pour son établissement. Tandis que les élèves profitent de leurs vacances et que de nombreuses écoles restent désertées, elle maintient le contact avec les familles, répond aux appels téléphoniques et active son réseau pour suivre les inscriptions. Son objectif est clair : atteindre un nombre d’élèves suffisant pour éviter la fermeture de l’écoleéviter la fermeture de lécole, un défi qui se présente chaque année.

La situation est préoccupante. Pour que l’école puisse continuer à fonctionner, elle doit impérativement compter 50 élèves50 élèves inscrits. Or, à la date actuelle, seulement 42 élèves42 élèves ont confirmés leur inscription. La directrice déclare avec espoir : « Il nous en manque encore huit, mais j’ai reçu des appels ces derniers jours, donc on pourrait atteindre les 45 inscriptions45 inscriptions. » Le chemin vers la pérennité de l’établissement est semé d’embûches.

Un environnement scolaire essentiel

L’école primaire Saint-Benoît joue un rôle clé dans la communauté locale. Elle ne se limite pas à dispenser un savoir, mais s’érige en véritable lieu de vie et de lien social pour les familles du quartier. En intégrant un premier cycle du secondaire, l’établissement assure une continuité pédagogiquecontinuité pédagogique qui est cruciale pour le développement des enfants.

Cependant, malgré les efforts fournis, la réalité démographique de nombreuses communes rurales pèche. L’érosion démographiqueLérosion démographique complique les choses. « Nous avons déjà bénéficié de deux ans de dérogation à 80%, mais désormais, c’est 50 élèves50 élèves, pas un de moins », précise Murielle Gratia.

Cette situation critique est exacerbée par des critères de quotas qui prennent en compte la démographie localedémographie locale et la présence d’écoles voisines. Dans ce contexte, l’école Saint-Benoît se sent souvent oubliéeoubliée, un sentiment qui pèse lourd sur l’équipe éducative.

Les enjeux humains et émotionnels

Cette atmosphère d’incertitude n’affecte pas seulement la direction de l’école, mais également l’ensemble de la communauté éducative, y compris les enseignants, les parents et surtout les enfants. D’après Murielle Gratia, « Certains parents sont très stressés. Ils ne savent pas vers quelle autre école se tourner. » Les parents ressentent donc une angoisse légitimeangoisse légitime : que se passera-t-il si l’école ferme ?

Voici quelques éléments qui résument les préoccupations des familles :

  • Incertitude concernant l’avenir des enfants.

    Image article

    Incertitude concernant l’avenir des enfants.

  • Manque de confiance envers les écoles alternatives.Manque de confiance envers les écoles alternatives.
  • Attachement émotionnel à l’école Saint-Benoît.Attachement émotionnel à l’école Saint-Benoît.
  • Les enfants, quant à eux, ont trouvé un équilibreéquilibre dans leur apprentissage, un rythme qui leur convient et leur permet de s’épanouir. « C’est ici que leurs enfants ont trouvé un équilibre pour apprendre à leur rythme », souligne la directrice. Cette continuité est d’autant plus essentielle avec l’évolution vers un tronc commun généralisé dans le système scolaire, ce qui renforce l’importance d’une école stable et bien établie.

    Un appel à l’aide

    Face à cette situation alarmante, l’école a décidé de lancer un appel à Valérie Glatigny, ministre de l’Éducation, à travers une lettre ouvertelettre ouverte. Dans cette communication, l’établissement souligne les enjeux cruciaux qui entourent son existence et les impacts potentiels d’une fermeture. Leur demande est simple : « Madame la ministre, ne laissez pas mourir notre école. » La lettre est à la fois un cri du cœur et un appel à une prise de conscience des réalités que vivent les petites écoles rurales.

    [demandes clés faites dans la lettre ouverte]

  • À la réévaluation des quotasréévaluation des quotas de maintien des élèves.
  • Une soutien accrusoutien accru pour les écoles rurales en difficulté.
  • Une évaluation des besoins humainsévaluation des besoins humains des écoles comme la Saint-Benoît.
  • L’importance des partenariats

    La survie de l’école Saint-Benoît repose également sur la collaboration et la solidité des partenariatspartenariats qu’elle peut établir avec d’autres institutions. En intégrant d’autres acteurs locaux, l’école peut fortifier son réseau et ainsi bénéficier de soutiens précieux qui pourraient contribuer à sécuriser son avenir.

    Les partenariats pourraient également servir plusieurs objectifs :

  • Promotion de l’écolePromotion de l’école dans la communauté.
  • Renforcement des ressources éducativesRenforcement des ressources éducatives par le biais de subventions.
  • Échanges d’expériences et de bonnes pratiquesÉchanges d’expériences et de bonnes pratiques avec d’autres établissements.
  • La création de synergies locales serait bénéfique non seulement pour l’école Saint-Benoît, mais également pour l’ensemble des acteurs éducatifs de la région.

    Conclusion : Une nécessité de changement

    L’école primaire Saint-Benoît à Habay incarne un modèle d’une école de proximité, essentielle à la vie locale et au développement des enfants. La nécessité de maintenir cet établissement est claire. Il est crucial de reconnaître la diversité des établissements scolaires et de préserver les petites écolespréserver les petites écoles qui sont le cœur de nos territoires.

    L’engagement de la communauté, des parents et des équipes éducatives est essentiel pour ce combat. Mais il est également impératif que les pouvoirs publics réagissent et prennent des mesures pour soutenir ces structures fragiles afin d’assurer un avenir à nos enfants. La survie de l’école Saint-Benoît ne dépend pas uniquement d’un nombre d’élèves, mais de la volonté de préserver un modèle éducatifmodèle éducatif qui a fait ses preuves et qui contribue à l’épanouissement de générations futures.

    admin_education

    Revenir en haut de page